En utilisant notre site, vous acceptez l'enregistrement de cookies. Un cookie technique est créé qui ne contient pas d’informations personnelles.

La ministre fédérale Beate Hartinger-Klein ouvre la conférence sur la numérisation du travail
La ministre fédérale Beate Hartinger-Klein ouvre la conférence sur la numérisation du travail
BKA/Christopher Dunker

La ministre fédérale Beate Hartinger Klein: la technologie et la numérisation doivent être dans l’intérêt des hommes

Publié le 19 sept. 10:45

Conférence sur la numérisation du travail: relever les défis de la numérisation

«Nous ne devons pas oublier que la technologie n'est pas quelque chose de gravé dans la pierre, car nous pouvons créer les conditions-cadres dans lesquelles elle opère. C'est précisément la raison pour laquelle nous ne devons pas adapter l'homme à la technologie, mais qu'au contraire nous devons promouvoir les technologies et les conditions-cadres qui nous soutiennent et nous qualifient, nous les humains»,

a déclaré la ministre fédérale Beate Hartinger-Klein à l'occasion de la conférence sur la numérisation du travail le 19 septembre 2018 à Vienne dans le cadre de la présidence autrichienne du Conseil de l'UE. Des représentants des 28 États membres de l'UE, des pays de l'AELE ainsi que de nombreux experts d'institutions européennes et de la société civile participent à la conférence.

La ministre fédérale du travail, des affaires sociales, de la santé et de la protection des consommateurs estime que, dans ce contexte, le plus grand défi à relever est avant tout le statut d'emploi flou des travailleurs sur plateforme en ce qui concerne leur protection sociale et leur accès à des représentations d'intérêt. Ce flou juridique concerne tous les marchés du travail en Europe et offre différentes approches, c'est pourquoi «une réglementation à l'échelle européenne ne peut être une solution, au vu de la diversité des plateformes en combinaison avec la diversité des systèmes de protection sociale», a argumenté Madame Hartinger-Klein en rappelant la grande importance que revêt le principe de subsidiarité pour la présidence autrichienne du Conseil. Elle a ajouté que «sur la base des principes du pilier des droits sociaux, l'Union européenne devrait encourager ses États membres à mener une politique active et à saisir les mesures correspondantes. En outre, elle devrait promouvoir l'apprentissage par des exemples de bonnes pratiques».

La situation actuelle en Autriche a été présentée dans un rapport national sur une étude réalisée par le Centre d'études de la politique européenne (CEPS) et la Fondation européenne pour l’amélioration des conditions de vie et de travail (Eurofound). Selon ce rapport, les prestations de services telles que la livraison de repas ou le transport de personnes sont de plus en plus souvent fournies par des plateformes comme Foodora, Uber, ou Lieferservice.at, surtout dans la région viennoise.

«Il s'agit ici de protéger les travailleurs et de garantir que les avantages, tels qu'une plus grande flexibilité, ne soient pas sapés par d'éventuels désavantages tels que l’insécurité en matière de revenus ou d'emploi»,

a souligné la ministre fédérale.

Elle a précisé en même temps qu’il est nécessaire de tenir compte de la compétitivité et de la protection de notre prospérité. C'est pourquoi la ministre fédérale exige une politique active, consciente de ses défis et des possibilités de réglementation dans l’esprit du principe de subsidiarité.

La ministre Mme Hartinger-Klein a terminé en déclarant que les résultats de la conférence seront présentés au Conseil «Emploi, politique sociale, santé et consommateurs» en décembre 2018.

 

Pour plus d’informations sur la conférence sur la numérisation du travail, veuillez vous rendre sur la page de l’événement.  

Partager cette page
Contact

Ministère fédéral du travail, des affaires sociales, de la santé et de la protection des consommateurs
Porte-parole de la ministre fédérale Beate Hartinger-Klein
Axel Ganster
+43 (1) 71100-86 2456